Hajrudin et Raza Redzic, ainsi que leurs enfants, devront peut-être quitter Payerne cet été pour retourner en Bosnie. La Justice fédérale n’a pas admis leur recours, malgré des traumatismes liés à la guerre. Il n’a pas été tenu compte de leurs efforts d’intégration ni de la mobilisation populaire autour de leur cas. Cette famille ne fait pas partie du dossier dit «des 523» qui a occupé les débats du Grand Conseil avant-hier.
Dans les pages de son édition Nord vaudois, 24 heures fait le point sur les familles qui sont soutenues par la dynamique coordination asile de Payerne.
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Son épouse, Raza, explose soudain: «Cela fait treize années que nous fuyons la guerre et que nous essayons de trouver un lieu pour rester», crie-t-elle, des larmes dans les yeux. Les enfants, scolarisés à Payerne, n’imaginent simplement pas partir. Les deux voudraient bien aider leurs parents. Amina, 8 ans, espère devenir «banquière» plus tard. Tandis que Ahmed, 9 ans, compte faire «mécanicien pour que papa ne tombe plus en panne avec sa voiture».
Leurs chances de rester en Suisse? «Difficile à dire: la commission fédérale de recours a dit non et le juge fédéral a refusé un effet suspensif de renvoi. Actuellement il reconsidère un dernier recours», explique leur avocat.
Responsable de la Coordination Asile de Payerne, Jean-Luc Chaubert ne baisse pas les bras. «La Municipalité de Payerne nous soutient, nous avons relancé une pétition et nous hébergerons les Redzic dans notre refuge le temps qu’il faudra», dit-il.
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