L'incendie a ravagé un foyer de demandeurs d'asile causant la mort de sept personnes. Une cellule de relogement a été mise en place.
Après l'incendie volontaire qui a ravagé une des façades d'un foyer de migrants à Dijon et tué sept personnes, la mairie, la préfecture, le conseil régional et Adoma - entreprise gestionnaire de logements sociaux - travaillent d'arrache-pied pour reloger les rescapés.
Malgré l'ampleur du feu, une partie du bâtiment a été épargnée par les flammes. "Tous les logements n'ont pas été détruits, ce qui a permis à une partie des victimes de regagner leur appartement", explique une employée d'Adoma. Les autres ont été relogés dans des logements sociaux inoccupés près de Digoin et de Chalon-sur-Saône. "Dans la mesure du possible, on tente de reloger les travailleurs migrants à Dijon ou à proximité de Dijon", précise l'employée.
A ce jour, 139 personnes sur les 192 présentes au moment du drame ont de nouveau un toit, assure Adoma. La même issue est promise aux 53 migrants toujours hospitalisées.
Choquée par cet incendie, la population s'est spontanément mobilisée pour venir en aide aux rescapés. Des "produits de toilette, de la vaisselle et des vêtements" ont été gracieusement distribués par les Dijonnais, témoigne un proche du maire. Des entreprises de la région ont également offert des meubles et du matériel électroménager.
Pour centraliser cet élan de solidarité, la mairie de Dijon aurait ouvert un compte bancaire pour recueillir les dons. Le montant de cette aide s'élèverait à 10 000 euros. Les frais relatifs au rapatriement de deux corps seraient également pris en charge par la municipalité.
L'aide n'est pas seulement matérielle. Une cellule d'assistance psychologique a été installée au sein du Palais des Sports où des professionnels de la santé s'y relaieront toute la semaine prochaine.
Claudia Choquet dans l'Express
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