Tandis qu'elle fait la une du Matin, l'élection de Ricardo Lumengo est relayée par Afrik.com et par 24 Heures, un article signé Laurent Aubert.
S’il se déclare choqué par la campagne des démocrates du centre, le socialiste ne souhaite pas se profiler comme un antiBlocher. Ricardo Lumengo entend plutôt s’engager en faveur de la formation et des working poor, contre le chômage et la violence des jeunes.
Arrivé en Suisse en 1982 à l’âge de 20 ans, Ricardo Lumengo a lutté contre la dictature en Angola. Après des études de droit à Fribourg, il a obtenu son passeport à croix blanche en 1997. «Mon meilleur souvenir. J’ai été rempli d’une profonde fierté et d’un amour sincère pour ce pays que je voulais servir.» Modèle d’intégration réussie, le nouveau parlementaire siège au Conseil communal de Bienne depuis 2005 et au Grand Conseil bernois depuis 2006. Dans cette dernière enceinte, il a défendu notamment le droit de vote des étrangers au niveau communal.
Père de deux enfants, il travaille comme juriste à l’USS. Depuis le rétablissement de la démocratie, il retourne régulièrement en Angola. Mais il ne songe pas à rentrer définitivement: «Mes projets sont en Suisse, j’y ai construit ma vie.»
Ricardo Lumengo pose tout sourire
sous une affiche UDC. Même si tout
est allé très vite, il se réjouit d'aller
à Berne. «C'est en politique fédérale
que je serai le plus à l'aise, puisque
ma profession repose sur le droit fédéral.»
Le Biennois Ricardo Lumengo est le premier député d’origine africaine élu sous la Coupole. «Je suis fier et heureux d’avoir été choisi. Dans ce contexte, mon élection est hautement symbolique.» Ricardo Lumengo, Biennois d’origine angolaise, est en effet le premier Africain à entrer sous la Coupole fédérale. Un paradoxe qui n’est pas passé inaperçu à l’étranger. Le Soir de Bruxelles écrit ainsi sur son site web que «l’entrée au parlement de cet ancien demandeur d’asile coïncide avec une nouvelle victoire du parti de droite populiste UDC».sous une affiche UDC. Même si tout
est allé très vite, il se réjouit d'aller
à Berne. «C'est en politique fédérale
que je serai le plus à l'aise, puisque
ma profession repose sur le droit fédéral.»
S’il se déclare choqué par la campagne des démocrates du centre, le socialiste ne souhaite pas se profiler comme un antiBlocher. Ricardo Lumengo entend plutôt s’engager en faveur de la formation et des working poor, contre le chômage et la violence des jeunes.
Arrivé en Suisse en 1982 à l’âge de 20 ans, Ricardo Lumengo a lutté contre la dictature en Angola. Après des études de droit à Fribourg, il a obtenu son passeport à croix blanche en 1997. «Mon meilleur souvenir. J’ai été rempli d’une profonde fierté et d’un amour sincère pour ce pays que je voulais servir.» Modèle d’intégration réussie, le nouveau parlementaire siège au Conseil communal de Bienne depuis 2005 et au Grand Conseil bernois depuis 2006. Dans cette dernière enceinte, il a défendu notamment le droit de vote des étrangers au niveau communal.
Père de deux enfants, il travaille comme juriste à l’USS. Depuis le rétablissement de la démocratie, il retourne régulièrement en Angola. Mais il ne songe pas à rentrer définitivement: «Mes projets sont en Suisse, j’y ai construit ma vie.»
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