samedi 17 juillet 2010

Croisade contre l’Islam

Pour porter son message islamophobe dans le reste de l’Occident, le député d’extrême droite Geert Wilders annonce qu’il va créer une alliance dans cinq pays.

«Stop islam, défense de la liberté.» Ce message, le député islamophobe néerlandais Geert Wilders veut qu’il soit porté d’abord dans cinq autres pays occidentaux – Les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne – par des formations qu’il positionne entre les conservateurs et l’extrême droite. Il exclut ainsi, avec un brin de provocation, toute alliance avec le «British national party, qui est un parti raciste». Le chef du PVV surfe dans son pays sur la crise économique pour demander l’arrêt de l’émigration musulmane, considérant l’islam comme «une religion fasciste».

Pas de charia à l’Ouest

Ce discours désignant un bouc émissaire aux difficultés du moment lui a permis de remporter plusieurs succès électoraux cette année dans son pays. Aux municipales à Almere et à La Haye, comme aux législatives, portant le nombre des députés de sa formation de neuf à 24. A priori écarté de la formation du prochain gouvernement néerlandais, le politicien, poursuivi pour incitation à la haine raciale, vise désormais l’international. Au parlement, il a annoncé que l’alliance qu’il comptait former d’ici à la fin de l’année aura pour corpus commun «l’interdiction dans les pays occidentaux de l’immigration en provenance de pays musulmans et de la charia». Il espère ainsi que d’autres députés seront élus dans ces pays sur ce programme radical.

Ayhan Tonca, porte-parole des musulmans néerlandais, craint que le discours islamophobe de Wilders ne trouve un terreau fertile en Europe et en appelle «aux personnes bien intentionnées pour s’opposer à son message».

Olivier Bot dans 24 Heures

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais qu'est ce qui vous autorise à le classer "extrême droite" ?

Josiane a dit…

Je me suis autorisée un tag "extrême droite" du fait de l'appartenance de Geert Wilders à un parti de cette tendance politique.