concernant la Pétition pour la régularisation de familles sans-papiers :
(...) La majorité de la commission relève le courage des personnes qui ont accepté pour la cause de dévoiler
leur situation au grand jour. Elle relève l’hypocrisie qui consiste à admettre l’utilité et la nécessité des
sans papier sur le plan économique mais à ignorer leur existence sur le plan politique. Les sans-papiers
occupent des places de travail dont les Suisses ne veulent pas (salaires précaires, horaires et conditions
de travail difficiles). La crainte de voir affluer de nouveaux sans-papiers n’est pas justifiée comme le
démontre les mesures de régularisation collectives prises dans certains pays. Un des sans-papiers a
d’ailleurs expliqué que s’il n’avait pas trouvé de travail, il ne serait pas resté en Suisse. On pourrait
d’ailleurs décider de ne régulariser que ceux qui ont un emploi depuis un certain nombre d’années.
Bref de fixer un garde-fou supplémentaire à un éventuel appel d’air. Personne ne conteste la
problématique des sans-papiers. On ne peut continuer de l’ignorer et mettre la tête dans le sable.
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