En novembre, suite à la polémique qu'avait suscitée en France la "votation" suisse sur l'interdiction des minarets, M. Ries avait déclaré publiquement qu'il ne voyait "aucune raison"d'interdire aux musulmans de Strasbourg de doter d'un minaret leur future mosquée, actuellement en construction. Le chantier en cours de réalisation, approuvé par la précédente municipalité UMP, ne prévoit pas de minaret.
"ON PEUT ESPÉRER QUE CE SOIT UN ACTE À CARACTÈRE ISOLÉ"
Selon son directeur de cabinet, Patrick Pincet, M. Ries, qui n'était pas chez lui ce week-end, devrait déposer plainte. "Il était à la fois gêné pour ses voisins et un peu inquiet quant à la tournure que peut prendre un débat sur une question certes sensible, mais qui vient le chercher jusque chez lui, ce qui n'est pas dans la tradition politique française", a déclaré M. Pincet."On peut espérer que ce soit un acte à caractère isolé, même s'il y a une signature politique."
Roland Ries a reçu le soutien de plusieurs élus municipaux et notamment du tandem UMP auquel il a succédé à la tête de la municipalité.
L'ancienne maireFabienne Keller, sénatrice du Bas-Rhin, a qualifié d'"inadmissible" l'inscription de ces "tags insultants". L'ancien maire adjoint et actuel chef de file de l'opposition, Robert Grossmann, a condamné "avec la plus extrême fermeté (cette) agression par tags".
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