Après une rencontre hier matin avec le conseiller d’Etat Hans Hollenstein, les sans-papiers voient une issue possible à la crise. Le gouvernement souhaite réactiver la commission pour les cas de rigueur.
La discussion avec les représentants du collectif de soutien aux sans-papiers «a été correcte», selon Hans Hollenstein, chef du Département zurichois de la sécurité. Elle a montré qu’il y a deux positions «différentes». Le collectif de soutien aux sans-papiers a déclaré que la rencontre avec les autorités a «redonné de l’espoir». Mais le seul point positif de la réunion serait l’idée de réactiver la commission pour les cas de rigueur.
Cette commission d’experts examinerait les demandes qui sont aujourd’hui traitées par l’Office cantonal de la migration. Elle pourrait demander à la Confédération d’accorder des permis de séjour pour certains cas. Hans Hollenstein ne peut pas promettre que la commission sera réactivée car «cette décision est de la compétence du Grand Conseil». Les groupes PRD et UDC ont déclaré qu’ils s’opposeraient à la réactivation de la commission. A droite, seul le PDC – parti de Hans Hollenstein – s’est dit prêt à accepter la création d’une nouvelle commission.
Un canton «dur»
Dix cantons, dont Zurich, Vaud et Genève, avaient tenté en 2006 de se mettre d’accord sur des critères communs pour l’examen des cas de rigueur. Sans succès. Zurich a la réputation d’être dur dans l’examen de tels cas. Il n’est pas intervenu une seule fois en 2008 auprès de la Confédération pour obtenir des permis de séjour, alors que le canton de Vaud a transmis 300 demandes. Les 150 sans-papiers qui ont occupé 17 jours la Predigerkirche de Zurich ont déménagé dimanche dans l’église St. Jakob. L’évacuation de la Predigerkirche était la condition posée par les autorités pour rencontrer les sans-papiers. ATS
mardi 6 janvier 2009
Les sans-papiers de Zürich espèrent une aide du canton pour des permis
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