L'arrestation d'un compagnon d'Emmaüs sans-papiers, son placement en centre de rétention ainsi que la garde à vue du responsable de la communauté de la Pointe-Rouge, à Marseille, ont été considérés par le monde associatif comme un "test" de la part du nouveau ministre de l'Immigration et de l'identité nationale.
Comme souvent, c'est à la suite d'un banal contrôle d'identité qu'Hamid Belkir, compagnon Emmaüs, sans-papiers, a été interpelé en début de semaine à Marseille. Aux policiers qui l'interrogeaient, il a expliqué habiter à la communauté Emmaüs de la Pointe-Rouge, située dans le 8e arrondissement.
Sur place, ils procèdent alors à une fouille de la chambre de Hamid Belkir avant de demander à l'intervenant social présent ce jour-là de leur fournir son dossier.
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