Confronté à un manque de structures adéquates, le Tessin se voit contraint d'héberger environ septante requérants d'asile dans des hôtels de tout le canton. La pension complète lui en coûte 90 francs par jour et par personne.
Au 15 décembre, 73 requérants d'asile étaient logés dans 12 pensions et petits hôtels, soit six dans le Sopraceneri, dans le nord du Tessin, et six dans le Sottoceneri, dans le sud. Pour 66 d'entre eux, le canton paye une pension complète de 90 francs par jour, pour les sept autres il couvre la nuitée avec petit-déjeuner soit 60 francs par jour.
"Nous faisons notre possible pour trouver les solutions les moins onéreuses mais l'urgence des placements que la Confédération nous attribue avec un préavis d'un à deux jours ne nous facilite pas les choses", a indiqué jeudi Marco Borradori, président du gouvernement tessinois.
La situation a basculé à la fin 2007, lorsque le Tessin annonçait la fermeture pour fin janvier 2008 d'un autre des centres gérés par la Croix-Rouge à Lugano. A cette époque, le Département de la santé publique, dont dépend l'accueil des demandeurs d'asile, avait annoncé une diminution continue des requêtes.
Outre au Centre d'enregistrement de Chiasso, bondé, le Tessin ne dispose actuellement plus que de deux centres à Paradiso et Cadro dans la banlieue luganaise. Leurs 170 places qui auraient dû répondre aux nécéssités, comme l'avait dit la ministre de la santé Patrizia Pesenti à fin 2007, ne suffisent manifestement plus.
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