Les sans-papiers sont traditionnellement plus discrets outre Sarine qu'en Suisse romande, et ils y trouvent moins de soutien. Le mouvement de protestation qui vient de se terminer à Zurich a donc été d'autant plus suivi par les défenseurs du droit d'asile.
José Maria Hans, secrétaire au SIT (Syndicat interprofessionnel des travailleurs, à Genève) et spécialiste du dossier de l'immigration, considère ce qui se passe à Zurich avec la plus grande incompréhension. «Ils n'ont pas de sensibilité pour les sans-papiers, alors que la loi est la même pour tout le monde en Suisse, assène-t-il. Depuis 2002, le canton a envoyé 10 demandes de régularisation à Berne. On ne comprend pas !»
Ayant fait des sans-papiers, et de la manière dont les autorités interviennent (ou n'interviennent pas) une de ses préoccupations centrales, José Maria Hans a suivi avec passion l'occupation récente, par plus d'une centaine de sans-papiers, d'églises en ville de Zurich.
«Il faut qu'ils poursuivent, ajoute le syndicaliste. Partout où ils s'organisent, les sans-papiers vivent mieux.
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