L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) a dénoncé «l’arbitraire» dans l’octroi de l’aide d’urgence aux requérants d’asile déboutés. D’importantes inégalités de traitement apparaissent d’un canton à l’autre.
Trop souvent, les personnes particulièrement vulnérables ne sont pas traitées de façon adéquate, selon un nouveau rapport présenté par l’OSAR. Et les inégalités de traitement touchent les requérants au hasard de leur attribution cantonale. Le Tessin est très critiqué: l’aide n’y est pas accordée aux personnes jugées suffisamment solides pour se débrouiller elles-mêmes. De façon générale, l’aide d’urgence implique des conditions d’existence «extrêmement précaires ». Il arrive que le montant pour se nourrir et subvenir aux besoins élémentaires s’élève à moins de 8 francs par jour.
Dans bien des cas, les personnes touchées doivent quitter leur abri durant la journée, même au plus froid de l’hiver.
Quant aux personnes particulièrement vulnérables, leur situation n’est guère prise en compte. Il arrive qu’une femme isolée soit placée dans un abri PC en la seule compagnie d’hommes inconnus. Enfin, certains cantons interdisent aux enfants de fréquenter l’école.
source ats / 16 décembre 2008 11:27
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