mardi 8 juillet 2008

Gloria Capt à la tête de la CCCI

Image_3[1]Gloria Capt présidera la Chambre consultative des immigrés durant cette législature. Les tensions entre la population de Vallorbe et les requérants sont l’une des priorités de la députée radicale yverdonnoise.
Nommée il y a quelques jours, la députée radicale yverdonnoise Gloria Capt présidera la Cham­bre cantonale consultative des immigrés (CCCI) jusqu’à la fin de la législature. La loi cantonale – et son règlement d’application, validé en décembre 2007 par le Conseil d’Etat – renforcent le rôle de la CCCI, visant l’amélioration de l’intégration des étrangers et la lutte contre le racisme. Avec la coordinatrice du Bureau de l’in­tégration, la CCCI est désormais l’un des deux organes de la politi­que cantonale d’intégration. For­mée de personnalités de milieux associatifs d’origine étrangère et de représentants communaux, elle compte pour la première fois cinq délégués de commissions consultatives locales.
– Quels sont les défis que la CCCI s’apprête à relever?

– Il s’agit tout d’abord d’élaborer notre programme de travail. Ce­lui- ci doit définir les objectifs et les actions de la CCCI pour la législature. Il doit être remis pour consultation au Conseil d’Etat d’ici au 31 décembre pro­chain. C’est un délai relativement court en regard de la durée d’ap­plication du programme, et donc de son importance. De plus, un groupe de travail a déjà été formé en vue des prochaines As­sises de l’immigration, qui se dérouleront au printemps pro­chain.
– A Vallorbe, la cohabitation entre requérants et population crée des tiraillements. Ce dossier figure-t-il parmi vos priorités?

– Absolument, cela fait partie des préoccupations de la Chambre. C’est d’autant plus vrai que le syndic de Vallorbe, Laurent Francfort, y siège également (ndlr: il a été nommé par le Conseil d’Etat, à l’instar des 21 autres membres de la CCCI).
Preuve de l’importance que l’Etat de Vaud accorde à cette problé­matique.
– Mais quel est le poids réel de la CCCI?

– En préambule, il faut peut-être préciser qu’elle est totalement indépendante du Conseil d’Etat, même si nous collaborons étroi­tement. De plus, notre rôle est certes consultatif, mais si la CCCI émet des avis pertinents, je ne doute pas que le Conseil d’Etat en tiendra compte.
SANDRINE FATTEBERT

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