Parents et enfants ne vivent pas l'intégration de la même façon. Témoignages. Trois familles de Martigny parlent de leur parcours de migrant et de leur apprentissage de la vie en Suisse. Oclidio et Célia sont originaires du Cap Vert mais ont connu une première émigration vers le Portugal. C'est là que sont nés leurs trois enfants.
Oclidio est venu travailler en Suisse avant de faire venir le reste de la famille grâce à un salaire de 2'200 fr. En trois ans, les enfants se sont intégrés, ils ont beaucoup d'amis, aiment les sports d'hiver et la fondue. Mais Célia ne maîtrise pas encore la langue et a besoin de ses enfants pour comprendre l'administration ou les médecins.
Grandir vite
Milica (nom d'emprunt) est originaire de Srebrenica, où elle a perdu son mari et ses frères. Avec ses deux enfants en bas âge, elle a rejoint Sarajevo et travaillé pour gagner de quoi prendre le bus pour la Suisse.
Son fils a aujourd'hui 17 ans, sa fille 14, ils ont suivi toute leur scolarité en Suisse mais Milica a toujours des difficultés avec la langue. Elle travaille beaucoup pour gagner leur vie et envoyer de l'argent à sa mère. Une femme dont le courage et l'énergie forcent le respect.
Sa fille s'occupe souvent de la maison et des repas, ce qu'elle vit parfois douloureusement.
Pour rapprocher les cultures
Nanette Olsen est intervenante dans les familles étrangères par le biais des écoles de Martigny, où la population se compose de 37% d'étrangers.
Elle se rend dans les familles pour aider les enfants à faire leurs devoirs et les parents à comprendre le système scolaire. Elle est proche de nombreux étrangers et exerce cette activité suite à une initiative personnelle : elle-même a vécu les difficultés de la différence culturelle en vivant trois ans au Danemark, pays d'origine de son mari. |
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