samedi 1 mars 2008

Pétition pour la famille Alaquary-Abdulla d'Yverdon

Les soussignéEs, proches, amiEs, voisinEs, camarades d’école, enseignantEs et parents d’élèves, habitantEs d’Yverdon et environs, souhaitent que la famille Alaquary-Abdulla reste à Yverdon-les-Bains.


La famille Alaquary-Abdulla, ressortissante du Yémen vit à Yverdon depuis 2004, suite à une demande d’asile politique. Les enfants, dont le cadet est né en Suisse, sont tous scolarisés dans les écoles d’Yverdon. Frappé d’interdiction de travailler, le papa, pilote de formation, a mis ses compétences de traducteur en arabe, russe, anglais et français au service de la FAREAS.

En 2006, la demande d’asile est refusée. Les fortes pressions des autorités suisses pour le renvoi inquiètent fortement la famille. Elle a les plus grandes craintes pour son intégrité et pour la vie du père en particulier, en cas de retour au Yémen.

Cette famille a réussi en peu d’années une intégration remarquable; sa distinction, son rayonnement, son courage et sa modestie font l’admiration de toutes celles et ceux qui la connaissent. Elle s’investit beaucoup dans le projet « Qualité de Vie » mis en place par la Municipalité d’Yverdon dans le quartier de Pierre-de-Savoie (préparation de spécialités, discussions, organisation et installation d’animations).

En octobre 2008, au terme de cinq ans en Suisse, la famille pourrait soumettre à nouveau sa situation aux Autorités, à la lumière de la LASI (article 14), et solliciter un permis B humanitaire.

Mais depuis le 1er janvier 2008, selon cette nouvelle loi, la famille reçoit uniquement l’aide d’urgence, strict minimum, avec laquelle elle fait face dignement.

Et maintenant, une épreuve de plus : requérants déboutés, ils doivent quitter tout ce qu’ils ont reconstruit pour échouer dans un centre collectif à l’autre bout du Canton, à Bex. La FAREAS/EVAM a fixé leur transfert pour le 25 mars 2008. Ils déménageront avec seulement leurs vêtements, un peu de vaisselle et leurs matelas et devront abandonner tout le reste.

Arrachés de leurs nouvelles attaches yverdonnoises, les voilà sans espoir face à l’impossible retour au pays.

C’est une véritable catastrophe, en particulier pour les enfants! De jour en jour, on assiste à l’effondrement de chacun, enfants et parents, eux que l’on connaissait si sereins et confiants.

Pétition à imprimer et à signer...



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