vendredi 20 juillet 2007

Commune de Bex vs Fareas

La commune de Bex ne pourra pas racheter le bâtiment de la Fareas

Le Conseil d’Etat a confirmé sa position: il n’est pas question de vendre ou de fermer le foyer pour requérants.
Bien qu’approuvée par le peuple en novembre 2006, l’initiative de l’UDC bellerine demandant le rachat du bâtiment de la Fareas par la commune a fait long feu. Le Conseil d’Etat, par le biais de son désormais ex-président Charles-Louis Rochat, a réaf­firmé sa position, dans un cour­rier adressé le 30 mai à la Muni­cipalité de Bex: «Il n’est envisa­geable ni de fermer ni de vendre ce centre d’hébergement.» Après ce second avis, l’exécu­tif bellerin demande au Conseil communal, par voie de préavis, de classer sans autres suites l’initiative baptisée «Pour que Bex retrouve sa sérénité».


Le foyer Fareas de Bex ne tombera pas en mains communales,
comme le souhaitait l’initiative populaire lancée par l’UDC en 2005.

ARNOLD BURGHERR


L’avis du peuple aurait-il été bafoué en la circonstance? «On peut le voir comme cela, con­cède le syndic Michel Flückiger. Mais, dans toute transaction im­mobilière, il faut un acheteur et un vendeur. Et le deuxième fait défaut.» Le syndic reste philoso­phe: «On s’y attendait. Mais c’est dommage, le canton nous aurait évité des tracas en nous prévenant plus tôt que ce bâti­ment n’était pas à vendre.» Point positif, le calme semble être revenu à Bex. Michel Flüc­kiger le confirme: «C’est vrai qu’il y a une meilleure sur­veillance du centre. Mais on peut tout de même craindre que celle-ci se relâche avec le temps.» L’arrivée de familles dans le foyer Fareas, en lieu et place de célibataires, permettra peut-être de prolonger ce climat paisible.
De son côté, la Municipalité de Vevey a pris acte de la décision «d’accueillir à titre provisoire des personnes célibataires bénéficiai­res de l’aide d’urgence dans le foyer Fareas de l’avenue du Géné­ral- Guisan». Les autorités ont écrit au Conseil d’Etat pour qu’une juste répartition entre communes soit opérée, tout en s’inquiétant «de se voir imposer la présence de groupes de per­sonnes susceptibles de présenter des risques en milieu urbain et commercial».
DAVID GENILLARD et CHRISTOPHE BOILLAT dans 24 Heures

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