Dans un entretien accordé à Georgy, Laurent Subilia le responsable d'un centre de prise en charge des victimes de torture et de guerre présente son travail. La réhabilitation psychologique des requérants est fortement influencée par leurs conditions de vie actuelles.
«Soixante pour cent des requérants d'asile ont un passé traumatique», souligne d'emblée le docteur Laurent Subilia, responsable du Centre de consultation pour les victimes de torture et de guerre. Cette institution a été créée par la Croix-Rouge suisse et les Hôpitaux universitaires de Genève en mai dernier. Depuis octobre, l'équipe constituée de deux médecins et de deux psychologues est complète.
«Les images de torture de la prison d'Abu Ghraïb en Irak ont réactualisé les problèmes liés aux séquelles de violences systématiques.» Pourtant la Polyclinique de médecine effectue déjà des visites sanitaires auprès des requérants d'asile depuis 1986 afin de dépister les maladies tropicales. «Très vite, les examens ont révélé que les problèmes liés aux traumatismes subis dans le pays d'origine ou pendant la fuite sont bien plus fréquents», commente ainsi le médecin. Suite de l'entretien.
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