mercredi 10 août 2005

Asile et étrangers l'OSAR s'alarme

Les durcissements introduits le 1er avril 2004 dans le domaine de l'asile et des étrangers bafouent la dignité humaine et l'Etat de droit. L'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR) a de nouveau tiré la sonnette d'alarme à Berne.
Lire la dépêche de l'ATS et celle de AP

Les commentaires dans les presse de ce jour sont nombreux: dans 24heures Denis Barrelet fait montre de son scepticisme à l'égard des défenseurs du droit d'asile, ainsi il est l'un des seuls journaliste à parler de renforcement de la loi (les autres parlent de durcissement.
Extraits:
Les renforcements de la Loi sur l’asile, entrés en vigueur le 1er avril 2004, n’ont certes pas eu les effets catastrophiques prédits par l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR). Celle-ci l’a admis hier lors d’une conférence de presse. Mais selon elle, il faut attendre trois ans pour tirer un bilan et apprécier pleinement les conséquences dues à l’augmentation des personnes séjournant illégalement en Suisse. D’autre part, ces renforcements ont néanmoins écorné l’image de la Suisse respectueuse des droits de l’homme. Selon l’OSAR, des correctifs s’imposent, avant que l’on ne songe à renforcer une nouvelle fois la procédure d’asile.
A l'opposé de cette vision lénifiante, Le Courrier et La Liberté titrent "Le droit d'asile dérape" et la Tribune de Genève y va également d'une analyse rétrospective très intéressante par la plume d'Antoine Grosjean.
Extraits:
Le durcissement de la politique d'asile aurait-il du plomb dans l'aile? Alors que l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR) tirait hier un bilan alarmant - un an après la suppression de l'aide sociale pour les requérants frappés d'une décision de non-entrée en matière - les récentes déclarations du directeur de l'Office fédéral des migrations (ODM) redonnent un peu d'espoir aux défenseurs des requérants d'asile. Faut-il voir, dans ces velléités d'intégration des personnes admises provisoirement, un virage dans le discours du chef du Département fédéral de justice et police (DJPS), Christoph Blocher, en matière d'asile?...
«J'ai l'impression que Blocher ne veut surtout pas avoir contre lui les cantons et les communes, chargés d'exécuter les décisions de la Confédération en matière d'asile», estime pour sa part le secrétaire général du Parti radical, Guido Schommer. «Il y a vu un front qui pourrait être dangereux. Mais, ceci dit, il ne faudrait pas surévaluer la portée des déclarations d'Eduard Gnesa.»

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