Ils sont une trentaine de patrons vaudois à avoir contacté la Coordination Asile. L’interdiction de travailler, effective au 31 juillet, faite à certains de leurs employés, requérants déboutés, leur est restée en travers de la gorge. Réunis hier au Café Le Milan, sous la houlette des délégués syndicaux de Unia et Comedia au sein de la coordination, ils se sont déterminés: ils ne licencieront pas.
Du patron du café, à Hilcona, en passant par Photovision, ou encore les EMS La Pensée et Les Trémiéres, quinze employeurs étaient présents. Quinze autres excusés, dont Le Palace et Manpower Vevey.
«C’est assez cocasse, des syndicalistes qui coordonnent des patrons», sourit Bruno Clément, de Comedia. Plusieurs décisions ont été prises. Premièrement, ces patrons ne licencieront pas, parce qu’ils ne pensent pas que le Conseil d’Etat et l’administration soient dans leur bon droit. De plus, ils n’ont aucun motif de licenciement et ils jugent ce procédé inhumain et absurde d’un point de vue économique. Enfin, ils écriront une réponse collective aux services cantonaux concernés et aux sept conseillers d’Etat pour motiver leur décision.
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