Depuis un peu plus de huit ans en Suisse, Sead Jusic s’attend à voir débarquer prochainement la police à son domicile lausannois. Avec sa femme et ses quatre enfants, il fait partie du groupe des 523 réfugiés déboutés. Ancien soldat de l’armée de Bosnie-Herzégovine, ce musulman de 34 ans souhaite aujourd’hui témoigner. Non par sur l’enfer de Srebrenica qu’il a vécu, mais sur les conditions de vie qu’implique le statut de réfugié: «Peu de gens ici savent comment ça se passe réellement pour nous.»
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