
Claude Ansermoz dans 24heures (qui ne publie pas les parties les plus violentes de la lettre) rapporte les réactions des ONG anti-racistes.
«Ce n’est ni plus ni moins qu’une incitation à la xénophobie et une généralisation mensongère appelant à l’exclusion!» s’enflamme Boël Sambuc, viceprésidente de la Commission fédérale contre le racisme. «De la part d’un parti institutionnel qui participe au gouvernement, c’est intolérable. La dérive d’aujourd’hui n’existait pas il y a deux ou trois ans. Depuis 1997, les parlementaires UDC ont tenté à dix reprises, dont quatre rien que pour la dernière année, d’abroger l’article 261 bis du Code pénal condamnant la discrimination raciale et qui agit comme un obstacle constitutionnel à leur fonds de commerce. Boël Sambuc appelle «la justice valaisanne à ouvrir une enquête et les politiciens responsables à réagir fermement».
Plainte sera-t-elle déposée? Karl Grünberg, d’Acor SOS Racisme ne l’exclut pas «puisque ce texte contient des propos fallacieux et racistes, notamment sur les conséquences d’un oui à Schengen, il y a matière à saisir la justice. Nous allons en tout cas examiner l’opportunité.»
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