mercredi 8 juin 2005

Débat entre dignité et "loyauté" au Grand Conseil


Le compte rendu de Michael Rodriguez (dans le Courrier et la Liberté)est le plus proche des minutes du débat houleux qui s'est tenu hier au palais de Rumine.
Si vous n'en lisez qu'un seul, lisez celui-ci. Extraits:
L'essentiel du débat, qui a tenu en haleine le Grand Conseil durant près de deux heures, s'est cristallisé sur l'opposition entre loyauté à Berne et appels à une politique à visage humain. La première position a trouvé son plus ardent défenseur en la personne de Philippe Leuba. Pour le libéral, l'acceptation de la motion signifierait une «rupture de la fidélité confédérale», dès lors que la loi sur l'asile charge les cantons d'exécuter les renvois prononcés...
Dans les rangs de ses contradicteurs, les socialistes ont critiqué l'allégeance à des décisions fédérales dépourvues de motivation et de voies de recours. «Peut-on prendre des décisions drastiques quand il subsiste le moindre doute?», a interrogé la députée Michèle Gay Vallotton. Il s'est encore agi de zones d'ombres avec un document projeté par son collègue de parti Roger Saugy. La fiche de transmission d'un requérant de la région de Srebrenica, établie par l'administration cantonale, ne fait aucune mention de son passage dans un camp d'extermination. Or, un certificat de la Croix-Rouge atteste du traumatisme vécu. Le requérant (notre édition de mardi) n'en a pas moins été expulsé hier, alors que le Grand Conseil commençait ses travaux.

Aucun commentaire: