C'est du moins ce qu'espère un comité de gauche qui dans les arguments pour soutenir les accords de Schengen/Dublin estime que la ratification de l'accord de Dublin contraindra la Suisse a cesser se dérive répressive et contraire aux droits de l'homme dans le dossier de l'asile.
Voici un extrait du communiqué de l'ATS:
Quant à l'accord de Dublin, il permet à tous les demandeurs d'asile d'obtenir une procédure dans un pays désigné sans ambiguïté. Il évite aux requérants, appelés «réfugiés en orbite», de se retrouver ballottés d'un Etat à l'autre sans perspective d'une procédure équitable, a signalé Jürg Schertenleib de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR). Le durcissement constant du droit d'asile helvétique pourrait prendre fin bientôt grâce à l'accord de Dublin. Même si elle n'est pas tenue de respecter les exigences minimales européennes dans le domaine de la protection des réfugiés, la Suisse subira une pression politique en vue de ne pas se situer en deçà des minima, espèrent la gauche et l'OSAR.
François Nussbaum dans La Liberté et Le Courrier propose ses commentaires avisés:
Extraits en forme d'avertissement:
Si le peuple accepte l'Accord Schengen/Dublin, ce durcissement de la loi se heurtera à la pression de l'UE, estime Jürg Schertenleib (juriste à l'OSAR). A l'inverse, en cas de refus le 5 juin, ce sera la fuite en avant, ajoute-t-il: pour éviter l'afflux de requérants refusés par l'UE, la Suisse durcira encore son droit d'asile, au mépris de la Constitution et de la Convention des droits de l'homme
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