Le mauvais temps et des contrôles renforcés des autorités tunisiennes sur les côtes ont stoppé le flux de réfugiés vers l'Italie du Sud.
La Suisse a de son côté donné son feu vert à une demande d'aide de Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes.
Pour le troisième jour consécutif, aucune arrivée de réfugiés n'a été enregistrée jeudi sur l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et la Tunisie. Le sort d'un bateau transportant 500 migrants supposés avoir quitté la Tunisie mardi restait toutefois ouvert, l'action de recherche lancée par les gardes-côtes étant restée infructueuse.
Au total 1800 migrants se trouvent actuellement à Lampedusa, hébergés dans un camp d'accueil prévu normalement pour 850 personnes. Selon différents médias, des centaines d'entre eux ont entamé une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de vie. Ils se plaignent notamment de ne pas assez recevoir de nourriture.
Le maire de l'île Bernardino De Rubeis a mis en garde contre un «effondrement» du territoire si d'autres réfugiés débarquaient.
Feu vert Suisse à une demande de Frontex
L'arrivée massive de migrants a aussi entraîné l'activation de Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes. Celle- ci a envoyé une demande d'aide à ses pays membres, y compris la Suisse, qui y a répondu favorablement, a indiqué jeudi à l'ATS la porte-parole de l'administration fédérale des douanes, Stefanie Widmer.
Il s'agira du premier engagement de gardes-frontières suisses dans le cadre d'une opération Frontex. La Suisse ne peut se joindre à de telles opérations que depuis fin janvier, les derniers accords nécessaires ayant été signés à ce moment.
Au total 30 gardes-frontières ont été formés en vue d'interventions à l'étranger. Seuls cinq d'entre eux peuvent cependant être détachés en même temps.
ATS relayée par 20Minutes
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