Vingt-cinq personnes ont entamé dimanche une grève de la faim au centre fermé 127bis à Steenokkerzeel, a-t-on appris d'Oscar Flores, porte-parole de la Coordination contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation (CRER). Une autre personne y jeûne en signe de protestation depuis déjà 13 jours.
Dimanche, les vingt-cinq grévistes de la faim avaient décidé d'entamer leur action après l'interdiction par la direction de l'accès au préau, en raison d'une manifestation au cours de laquelle 80 cartes de téléphone ont été fournies aux réfugiés. Quarante demandeurs d'asile avaient commencé une grève de la faim dimanche en signe de protestation, mais seulement vingt-cinq d'entre eux ont continué le mouvement. Les 120 Afghans qui occupent un bâtiment rue de la Concorde à Ixelles, et qui avaient cessé leur grève de la faim après une semaine, prévoient par ailleurs de manifester tous les matins à partir de mercredi devant le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA). "Ils avaient obtenu du CGRA un réexamen de leur demande d'asile et de protection subsidiaire mais ils n'ont toujours rien vu venir", regrette Oscar Flores. En outre, vingt-six sans-papiers sont en grève de la faim depuis 54 jours rue des Chartreux à Bruxelles. Ils demandent une carte blanche avec un séjour d'un an et un permis de travail C. "Leur état de santé est critique. Certains ont développé des séquelles rénales qui pourraient devenir irréversibles", prévient une autre association de soutien aux sans-papiers, le Collectif de Résistance aux Expulsions/Déportations. (LEE)
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