mercredi 20 octobre 2010

Criminels étrangers: les conséquences du texte préoccupent l’UE

L'initiative pour le renvoi des criminels étrangers et ses conséquences possibles pour les citoyens de l'UE préoccupent les Vingt-Sept. Le chef de la mission suisse auprès de l'UE a évoqué la prochaine votation fédérale lors d'une discussion avec des experts de l'UE.

mouton noirSelon des sources proches de la discussion, l'Allemagne a surtout posé des questions sur ce sujet. Les experts de l'UE, qui traitent régulièrement des relations Suisse-UE dans le groupe AELE, voulaient en savoir davantage sur les conséquences de l'initiative.

"Cette initiative qui remet en question la libre circulation préoccupe au sein de l'UE", a déclaré mercredi devant la presse l'ambassadeur suisse auprès de l'UE, Jacques de Watteville. Il a mis en évidence le fait que le contre-projet du Conseil fédéral respecterait les accords internationaux.

Invité à s'exprim er sur les relations entre la Suisse et l'UE, M. de Watteville a également expliqué à ces experts que "la réalité politique en Suisse" avec sa démocratie directe ne doit pas être oubliée. Ces paramètres doivent être pris en compte dans toutes les discussions sur les questions institutionnelles et sur une mise en oeuvre et une utilisation plus efficaces des accords bilatéraux, a-t-il poursuivi.

Souhait évoqué

Les 27 se posent surtout des questions institutionnelles liées aux accords bilatéraux. Ces questions englobent essentiellement chaque domaine qui est actuellement traité dans un groupe de travail entre les experts suisses et de l'UE. Ce groupe doit révéler d'ici la fin de l'année de premières voies possibles pour façonner les accords bilatéraux de manière plus efficace.

M. de Watteville a aussi indiqué aux experts que la Suisse souhaite poursuivre la voie bilatérale. "Elle ne fonctionne pas si mal", a-t-il estimé.

Dans la discussion du groupe AELE qui a eu lieu ensuite sans l'ambassadeur, les représentants de la Commission européenne ont décrit cette voie comme quelque peu caillouteuse. Aux yeux de la Commission, la situation n'est pas aussi rose que l'ambassadeur suisse l'a affirmé, ont rapporté des diplomates européens.

ATS

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