lundi 20 septembre 2010

Les sans-papiers ne seront pas exclus de l’assurance maladie

Les sans-papiers ne seront pas exclus de l’assurance maladie obligatoire. Le Conseil des Etats a rejeté lundi une motion d’Alex Kuprecht (UDC/SZ) par 20 contre 19, la voix de la présidente Erika Forster (PLR/SG) ayant fait pencher la balance.

sans-papiers assurance maladie Au nom des abus, Alex Kuprecht a plaidé pour une exclusion des clandestin de l’assurance maladie. «Je ne veux pas empêcher les sans- papiers de se faire soigner, mais ils n’ont pas besoin d’avoir accès à tout le catalogue des prestations remboursées ni aux réductions de primes», a lancé le démocrate du centre.

Felix Gutzwiller (PLR/ZH) s’est insurgé contre cette vision restrictive: «l’accès aux soins médicaux est un droit fondamental», a lancé le médecin. Il n’est pas question ici de légaliser la situation des sans-papiers. Mais il y va des valeurs fondamentales, a renchéri le conseiller fédéral Didier Burkhalter.

Seuls 10 à 20% des sans-papiers ont une assurance médicale, a précisé Liliane Maury Pasquier (PS/GE). La plupart des clandestins attendent la dernière minute et se font soigner aux urgences, ce qui coûte jusqu’à dix fois plus cher qu’un recours à un généraliste.

Dans certains cantons, des réseaux de médecins prennent en charge les sans-papiers à moindre frais, mais ce n’est pas le cas partout. Et la socialiste de rappeler le cas d’une étrangère gravement malade abandonnée devant l’entrée d’un hôpital.

LeMatin.ch & les agences

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent boulot, merci! ça fait plusieurs mois que je suis ce blog, je suis épaté: par le travail fourni au niveau de la recherche de l'information, mais aussi que l'asile et les étrangers donnent lieu à tellement d'articles. Merci et le meilleur pour la suite.

Anonyme a dit…

c'est qui qui va payer pour tout ça ? les honnêtes citoyens comme d'habitude, les bons pigeons qui payent pour tous ces gens qui feraient mieux de rentrer chez eux puisqu'ils ne peuvent pas rester ici. De toute manière, c'est toujours les mêmes qui trinquent dans l'histoire.