Une politique de lutte contre l’immigration clandestine irréprochable en matière de droits de l’homme, c’est à quoi doivent s’atteler les pays de l’Union sans quoi ils pourraient écoper de sanctions financières. L’avertissement est venu de la nouvelle Commissaire européenne en charge du dossier. Pour elle, l’action de Frontex, l’agence européenne de contrôle des frontières doit être renforcée.
“Il doit être très clair dans toutes les opérations où Frontex est impliquée que la teneur de la mission doit être déterminée à l’avance” a t-elle précisé. Et quand on lui demande si le “non renvoie” immédiat des clandestin sera désormais le principe de base en haute mer la réponse est claire: “oui”.
Cette éventuelle pénalité financière n’en est encore qu’au stade de la proposition. Selon un analyste, cette dernière “ne résoudra pas le problème de la protection des demandeurs d’asile et des réfugiés potentiels en haute-mer et dans les territoires africains tiers mais pourrait renforcer les capacités de Frontex et idéalement celles des Etats membres du sud de la méditerrannée”.
En 2008, l’Union européenne a intercepté plus de 170 000 immigrés clandestins.
L’immigration clandestine en Europe sera au coeur d’une réunion spéciale qui se tiendra ce jeudi à Bruxelles. Face à ses homologues européens, le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, y défendra 29 mesures destinées notamment à combattre l’immigration illégale.
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