Le collectif des Amoureux au ban public, réunissant des couples bi-nationaux qui s'estiment privés du droit de mener une vie familiale normale en raison de la situation du conjoint étranger, a fêté vendredi soir la Saint-Valentin à l'Hôtel de Ville de Paris.
Dimanche, les couples célèbrent la Saint-Valentin, fête des amoureux. Alors que la plupart des personnes se retrouvent à deux pour évoquer leur joie d'être ensemble, d'autres, les couples bi-nationaux, ne peuvent oublier qu'en raison de leur statut ils peuvent être séparés du jour au lendemain, par une simple décision administrative. C'est ce qu'a voulu faire connaître le collectif des Amoureux au ban public en organisant vendredi soir un "grand bal" de la Saint-Valentin à l'Hôtel de Ville de Paris. L'occasion de promouvoir la "liberté d'aimer" et les "droits de l'homme amoureux" pour tous, étrangers ou non, alors que les mariages mixtes ont représenté en 2008 le quart du total des unions en France, selon l'Insee. Réunissant 36 associations locales, la structure, initiée par la Cimade (*), "offre un espace où les couples mixtes deviennent acteurs. La situation vécue par ces personnes a tendance à les isoler. Ici, ce ne sont plus des victimes", explique Nicolas Ferran, coordinateur des Amoureux. Près de 900 personnes, réunies à l'Hôtel de Ville, veulent "faire pression sur le gouvernement" pour assouplir les lois sur l'immigration, pour vivre à deux en paix.
Lire la suite de cet article de Vivien Vergnaud dans le Journal du Dimanche
Dimanche, les couples célèbrent la Saint-Valentin, fête des amoureux. Alors que la plupart des personnes se retrouvent à deux pour évoquer leur joie d'être ensemble, d'autres, les couples bi-nationaux, ne peuvent oublier qu'en raison de leur statut ils peuvent être séparés du jour au lendemain, par une simple décision administrative. C'est ce qu'a voulu faire connaître le collectif des Amoureux au ban public en organisant vendredi soir un "grand bal" de la Saint-Valentin à l'Hôtel de Ville de Paris. L'occasion de promouvoir la "liberté d'aimer" et les "droits de l'homme amoureux" pour tous, étrangers ou non, alors que les mariages mixtes ont représenté en 2008 le quart du total des unions en France, selon l'Insee. Réunissant 36 associations locales, la structure, initiée par la Cimade (*), "offre un espace où les couples mixtes deviennent acteurs. La situation vécue par ces personnes a tendance à les isoler. Ici, ce ne sont plus des victimes", explique Nicolas Ferran, coordinateur des Amoureux. Près de 900 personnes, réunies à l'Hôtel de Ville, veulent "faire pression sur le gouvernement" pour assouplir les lois sur l'immigration, pour vivre à deux en paix.
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