A l’occasion des dix ans de l’Observatoire des religions en Suisse, son directeur, Jörg Stolz, commente le vote sur les minarets
L’Observatoire des religions en Suisse, basé à l’Université de Lausanne, fête aujourd’hui ses dix ans. Avec humour, son jeune directeur, le sociologue Jörg Stolz, dit qu’il est un produit de la sécularisation. Car plus une société se distancie de ses bases religieuses, plus il apparaît nécessaire d’étudier ces phénomènes étranges que sont les croyances, les rites, les pratiques. L’Observatoire a succédé à l’Institut d’éthique sociale de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse. Son approche des questions religieuses est non confessionnelle, et une dizaine de chercheurs y travaillent. Il faut dire que la Suisse est une terre d’élection pour les études de sociologie religieuse, puisqu’elle comporte plus de 490 groupes religieux, qui cohabitent plutôt paisiblement. Le vote sur les minarets va-t-il remettre en question cet équilibre délicat? Entretien.
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