Les mesures d’encadrement des requérants d’asile du CEP ont porté leurs fruits et seront poursuivies, assure le gouvernement dans son rapport au Grand Conseil. Un article signé Pierre Blanchard, pour 24 Heures.
Il y a un an, le syndic Laurent Francfort appelait le canton et la Confédération à la rescousse pour aider Vallorbe à mieux accueillir les requérants du Centre d’enregistrement et de procédure (CEP).
Mesure la plus visible: l’encadrement des requérants jusque-là livrés à eux-mêmes. L’amélioration de cet encadrement a porté ses fruits, assure le Conseil d’Etat dans son rapport au Grand Conseil. Un rapport qui répond au postulat Roger Saugy demandant un soutien du canton pour favoriser la cohabitation entre les habitants de Vallorbe et les résidents du CEP. La Confédération a engagé deux personnes, pour l’équivalent d’un poste et demi de travail, pour entourer les résidents dans leurs activités journalières. Des cours de français ont été mis sur pied et 1200 personnes y ont participé.
Mieux encore: les requérants se sont bousculés pour participer aux travaux d’utilité publique, ce qui a favorisé leur intégration. Leur travail a été apprécié en forêt et lorsque les requérants ont déblayé la neige dans les rues village au début du mois de janvier, ils ont vu des habitants venir à leur rencontre et leur offrir le café. Les opérations en forêt vont se poursuivre: dès que les conditions météorologiques le permettront et d’autres projets sont à l’étude.
Centre suroccupé
Quant au taux d’occupation du CEP qui devait être maintenu – selon les promesses faites par Berne – à quelque 180 personnes, il a suivi la forte hausse des demandes d’asile de l’automne dernier. Le CEP a été suroccupé. «Le nombre moyen de résidents présents à Vallorbe a été de 240 personnes avec des pics de 300 résidents. Depuis le début de l’année, la situation revient à la normale et le quota de 180 résidents maximum est proche d’être respecté», relève le gouvernement.
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