Lu sur Radio Fréquence Jura
Les responsables cantonaux apportent des précisions sur la politique d’asile du Jura. Ils expliquent que l’aide d’urgence est réservée aux requérants déboutés ou frappés de non entrée en matière. Ce sont donc des personnes qui ont épuisé tout moyen de recours et se sont vus signifier un délai de départ. Elles bénéficient de ce soutien, fourni en nature, uniquement dans l’attente de leur retour.
Ces explications interviennent une semaine après les déclarations du Mouvement d’aide aux sans-papiers. L’association dénonçait des pratiques sévères, voire illégales, dans l’octroi de l’aide d’urgence.
Le Service de la population, admet que l’aide d’urgence est avant tout, un moyen de pression, mais c’est ainsi qu’elle est voulue par la modification de la loi sur l’asile, entrée en vigueur en janvier 2008. Il serait par conséquent inutile, voire contreproductif, d’octroyer cette aide indéfiniment, aux personnes non coopératives. Les conditions de vie que l’aide d’urgence engendre sont plus que restreintes et ne peuvent constituer un projet de vie. «Il importe d’entretenir le dialogue pour examiner les possibilités d’avenir qui s’offrent aux bénéficiaires dans leur pays d’origine», selon Francis Charmillot, directeur de l’AJADA. Une aide au retour est d’ailleurs proposée aux personnes qui souhaitent rentrer chez elles. Elle englobe une aide de base et un projet de réinsertion.
Quant au nombre élevé de ceux qui refusent le retour et «disparaissent dans la nature», les services concernés ne peuvent que le constater. Leur tâche consiste avant tout à appliquer la loi adoptée par le peuple et entrée en vigueur en 2008
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