Par deux fois, un jeune Marocain s’était vu refuser la bourgeoisie. La Cour suprême donne raison au Conseil communal de Rolle. Un article de 24 Heures.
En mai 2007, le Conseil communal de Rolle refusait pour la deuxième fois de naturaliser un jeune Marocain, ex-pensionnaire de l’Institut du Rosey, mais n’habitant plus la commune. Sa commission de naturalisations doutait de la probité du candidat, ce dernier n’ayant pas fourni les attestations de tous les diplômes qu’il prétendait avoir.
Saisie d’un recours du jeune homme de 28 ans, la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal avait désavoué les élus rollois, estimant qu’il n’était pas avéré que le candidat avait menti. Selon elle, la commune de Rolle avait ainsi abusé de son pouvoir d’appréciation en refusant la bourgeoisie.
Le Conseil communal, qui avait traité ce cas encore sous l’ancienne loi régissant le droit de cité, avait recouru au Tribunal fédéral. Il se plaignait d’une violation de son autonomie, la Cour ayant non seulement cassé sa décision, mais encore obligé d’octroyer cette bourgeoisie au recourant.
C’est sur ce point que la Cour suprême a donné raison à la commune de Rolle. En renvoyant l’affaire au Conseil communal, le Tribunal cantonal le contraignait à rendre une décision déterminée, ce qui est une violation d’une norme claire en matière de compétence communale. Conséquence de ce jugement, le dossier est retourné au Conseil communal pour nouvelle décision. M. S.
mardi 25 novembre 2008
Les naturalisations, une affaire communale
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Naturalisation
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