| | | | L'arrestation d'un clandestin à Tarifa (Espagne) AFP | | | | | Demandeurs d'asile ou en instance d'expulsion, ces clandestins sont retenus à l'abri des regards dans des conditions souvent insalubres. On en trouve dans des hangars de chemins de fer, des vieux silos à céréales, des usines désaffectées, des annexes de prison et même sur un bateau ancré dans le port de Rotterdam. De l'Irlande à la Bulgarie, de la Finlande à l'Espagne, les camps de rétention pour étrangers se sont multipliés dans l'Union européenne. La plupart sont apparus au cours de la dernière décennie, l'Europe devenant de moins en moins favorable à l'accueil de migrants. On dénombre aujourd'hui 224 camps de rétention disséminés dans l'UE. Ils peuvent accueillir plus de 30 000 personnes au total – des demandeurs d'asile et des clandestins en attente d'expulsion. "La rétention est une mesure très grave dans une société démocratique : l'Etat prive les gens de leur liberté quand ils sont condamnés pour crime grave", observe Katrine Camilleri, juriste à Malte auprès du Service jésuite pour les réfugiés. Les plus petits de ces centres accueillent quelques dizaines de personnes, les plus grands plus d'un millier. Un réseau s'est ainsi discrètement formé, sans grande surveillance ni beaucoup de règles, remettant parfois en service d'anciens sites, comme celui de Rivesaltes, dans le sud de la France, qui fut l'un des plus grands camps d'internement de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Lire la suite dans le Courrier International
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