mardi 20 mai 2008

La nouvelle Commission espère davantage d'opposition à l'initiative sur les naturalisations


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Berne, 20.05.2008 - Au cours de sa première année d'existence, la Commission fédérale pour les questions de migration (CFM) approfondit les questions d'identités collectives et la possibilité d'admettre à nouveau un certain nombre de réfugiés dans le cadre de contingents. Cette commission est toutefois très inquiète à l'idée que, si l'initiative populaire de l'UDC «Pour des naturalisations démocratiques» est acceptée, une longue période de discussions critiques s'ensuive et que les étrangers en fassent les frais.

L'actuelle Commission fédérale pour les questions de migration, qui a vu le jour le 1er janvier 2008, est issue de la fusion de deux commissions extraparlementaires, à savoir la Commission fédérale des étrangers (CFE) et la Commission fédérale des réfugiés (CFR). Cette nouvelle commission, composée de 30 membres, dont la moitié environ sont d'origine étrangère, est dirigée par Francis Matthey - ancien président de la CFE - et les deux vice-présidentes, Dragoslava Tomovic et Barbara Walther. A l'occasion de sa séance plénière de deux jours, la Commission a visité le centre d'hébergement pour requérants d'asile et le centre de détention de l'aéroport de Zurich. La Commission a institué un groupe de travail chargé d'élaborer une proposition en vue de réinstaurer la politique de contingentement pour les réfugiés. En raison du nombre élevé de demandes d'asile dans le pays, la Suisse a en effet renoncé depuis les années 1990 à l'admission collective de réfugiés qui, dans un premier pays d'accueil, attendent leur départ pour d'autres pays...

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