Pas moins d’une question et deux interpellations urgentes sur l’affaire des requérants d’asile spoliés par l’administration valaisanne ont occupé le Grand Conseil jeudi. Le gouvernement souhaite des éclaircissement du Tribunal administratif fédéral (TAF).
Dans sa question et son interpellation urgente, le groupe UDC a demandé au gouvernement quelle sera la portée de la décision du TAF de mars dernier et ses conséquences sur la pratique en vigueur. Dans une autre interpellation urgente, des députés démocrates- chrétiens et socialistes ont demandé une expertise neutre.
Pour pouvoir répondre aux différents points soulevés par les députés, le conseiller d’Etat Thomas Burgener a indiqué que le gouvernement allait demander des éclaircissements au TAF. Il réaffirme n’avoir «rien à cacher» sur cette affaire et que si une expertise neutre s’avérait nécessaire, «personne ne s’y opposera».
Thomas Burgerner a encore défendu le personnel du service de l’action sociale. Il a demandé au comité de soutien des requérants d’asile concernés de «cesser d’attaquer leur travail».
Entre 1992 et 1996 au moins, l’administration cantonale a prélevé des montants sur le salaire de requérants à titre de remboursement de frais d’assistance. Cette pratique a été jugée illégale par le Tribunal administratif fédéral (TAF) à la suite du recours d’un requérant d’asile.
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