jeudi 13 mars 2008

Loi sur la contrainte

Le sort de la loi sur la contrainte est suspendu aux pistolets à électrochocs. La conférence parlementaire de conciliation n’est pas parvenue à trouver un compromis sur le recours aux Taser. Si une des Chambres dit non, le texte sera abandonné.
La loi sur l’usage de la con­trainte ne verra le jour qu’avec les Taser. La conférence parle­mentaire de conciliation, censée trouver un compromis sur le recours aux pistolets à électro­chocs lors du renvoi d’étrangers par la force, a soutenu par 17 voix contre le 9 la position favorable du Conseil national. Elle a refusé toute solution in­termédiaire.
Par 14 voix contre 11, la majo­rité n’a pas voulu introduire des conditions strictes pour le re­cours aux pistolets à électro­choc. La minorité aurait sou­haité autoriser ces armes seule­ment contre les personnes qui «mettent gravement en danger leur vie ou leur intégrité corpo­relle ou celle d’autrui, pour autant qu’il n’existe aucun autre moyen d’écarter ce danger».
Si l’une des Chambres, qui se prononceront la semaine pro­chaine, refuse la proposition de la conférence, la loi sur l’usage de la contrainte sera enterrée. Jusqu’à présent, le Conseil des Etats s’est toujours opposé fer­mement à l’usage des Taser lors du renvoi des étrangers.
Les opposants mettent en avant les risques liés à l’utilisa­tion des armes. D’après Am­nesty International, des centai­nes de personnes seraient mor­tes dans le monde après avoir été soumises à ces décharges. La loi sur l’usage de la con­trainte précise les moyens à disposition de la police lors de l’expulsion d’étrangers. En in­terdisant les bâillons, casques intégraux et autres mesures pouvant entraver la respiration, elle est censée prévenir de nou­veaux décès. ATS

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