Colombo, une capitale sous haute surveillance
(Keystone)
L'OSAR se montre "très préoccupée" des "récents développements de "la situation au Sri Lanka", a-t-elle indiqué. Depuis la rupture officielle du cessez-le-feu, "on assiste à une nouvelle augmentation des affrontements armés. Le processus de paix a échoué", déplore l'organisation.
L'OSAR prévoit donc "la poursuite des violences armées et des violations des droits humains", dont "la première victime en est la population civile."
C'est pourquoi l'OSAR "demande aux autorités suisses de ne plus procéder à des renvois" vers ce pays, rappelant que la majorité des requérants d'asile sont des Tamouls originaires des régions en guerre de l'est et du nord du pays. Et elle appelle Berne à "prolonger jusqu'à nouvel avis les délais de départ impartis à des requérants d'asile déboutés".
Enfin, l'organisation de défense des réfugiés demande que les demandes d'asile présentées par des Sri lankais à l'ambassade suisse de Colombo soient traitées rapidement et que l'Office fédéral des migrations (ODM) oublie ses "chicanes" bureaucratiques.
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