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Depuis 1991, la peur de l'immigration n'est plus l'obsession des seuls partis d'extrême-droite. L'Union démocratique du centre a récupéré la thématique et s'impose comme leader du populisme helvétique.
C'est la conclusion d'une étude publiée mardi par le Fonds national de la recherche scientifique (FNS), la première à s'intéresser à l'influence de la droite populiste sur la politique migratoire de la Suisse.
A travers ses méthodes, l'UDC a pris le relais des partis qui, dès les années 1960 ont imposé le thème de l'immigration dans le débat politique, conclut l'étude du FNS, publiée mardi.
Lire l'article de Philippe Miauton dans le Temps qui résume les conclusions du PNR40
Ce n'est qu'au début des années 1990 que l'UDC a imposé le thème de l'immigration dans le débat politique suisse. Ce sujet constituait dès 1960, jusqu'à sa récupération par l'UDC, le seul fonds de commerce de petites formations populistes. Une étude publiée hier par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), dans le cadre du programme «Extrémisme de droite - causes et contre-mesures» lancé par le Conseil fédéral, s'est penchée sur l'émergence de cette thématique en Suisse. Elle relève que la Suisse est le premier pays européen où ont émergé des partis populistes dès 1960.
Sur ce sujet regardez la séquence du 19h30 de la TSR dans laquelle les leaders de l'UDC s'insurgent contre cette étude
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