Lire l'article de Valérie de Graffenried dans le Temps
Les coûts de la campagne électorale font parler d'eux. Ceux de l'UDC surtout. Nos observateurs, la Fribourgeoise Ruth Lüthi, ancienne conseillère d'Etat socialiste, et le Valaisan Simon Epiney, conseiller aux Etats démocrate-chrétien sur le départ, réagissent.
Le Temps: L'UDC injecterait plus de 15 millions de francs rien que pour ses annonces et ses affiches. Trouvez-vous cela gênant?
Ruth Lüthi: Oui, vraiment. Les autres partis n'ont pas ces moyens; le jeu démocratique est donc faussé. L'argent prend trop d'importance dans ces élections par rapport aux thèmes et aux positions des partis. C'est néfaste.
Simon Epiney: On assiste effectivement à une amorce de dérive de notre système démocratique. Injecter des montants aussi considérables pour la propagande fausse le jeu démocratique et crée une injustice par rapport aux autres partis. C'est dangereux car trop de gens réagissent facilement aux slogans simplistes. Des boucs émissaires serviront à l'avenir de thèmes de campagne...
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