mardi 17 avril 2007

La location gratuite de vélos en ville redémarre pour une nouvelle saison


Lausanne Roule reprend du service pour la quatrième année. Le service gratuit de prêt de deux-roues rencontre un succès grandissant. Il resterait pourtant encore des efforts à fournir en matière d’aménagements.
Le 27 avril prochain, l’associa­tion Lausanne Roule et sa flotte de septante vélos investiront à nouveau le bitume lausannois. L’association vise à promouvoir la mobilité «douce» en milieu urbain. Poursuivant des objectifs écologiques et sociaux, Lau­sanne Roule est une machine qui fonctionne grâce au travail de requérantes et requérants d’asile de la Fareas.
Citadins, touristes ou explora­teurs de la ville pourront em­prunter gratuitement un vélo à la journée contre remise d’une caution. Une formule qui roule et qui satisfait Lucas Girardet, président: «Nous attendons, l’année prochaine, notre installa­tion sous les arches du Grand­Pont. Nous sommes ravis du succès et de l’intensification cette année de notre collabora­tion avec les requérants de la Fareas. Ces derniers suivent éga­lement une formation de méca­nique. C’est un point important, car ils sont des acteurs centraux de Lausanne Roule et nous sou­tenons leur intégration.»
Success story
Géographiquement, Lau­sanne a des allures de ville «san-franciscaine» et violente ainsi les mollets de ses arpen­teurs. Cela n’empêche pas la petite reine de vivre une vraie success story depuis quelques années, et Lausanne Roule de contribuer à cette réussite. L’as­sociation participe également à des campagnes antiracistes grâce à l’affichage apposé sur ses véhicules. L’opération, qui se déroule d’avril à octobre, aug­mente son offre cette année avec des balades touristiques le vendredi après-midi, en plus des parcours thématiques du lundi, et ceci de mi-juin à fin août. D’une manière générale, Lausanne Roule s’étend égale­ment géographiquement à Re­nens et projette de s’installer à Vevey
Encore des efforts
L’association, au même titre que de nombreux cyclistes lau­sannois, attend des efforts sup­plémentaires de la part de la Ville pour continuer l’aménage­ment de pistes cyclables. Lucas Girardet est malgré tout satisfait des résultats obtenus en cinq ans et demeure conscient qu’il est difficile d’aménager des tra­cés continus dans la ville. L’exemple du tracé isolé du pont de Chauderon montre la com­plexité des adaptations à effec­tuer.
Les socialistes lausannois ont par exemple proposé de généra­liser la partition des trottoirs, mais d’autres formes de cohabi­tation entre deux-roues, piétons et véhicules motorisés existent certainement

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