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Malgré les intempéries de jeudi et vendredi, le second Parcours culturel a atteint son objectif. Plus de 3000 personnes ont participé aux concerts, spectacles et autres animations.
Il est ému, Ali Sylejmani. Après quatre jours très chargés, difficile de distinguer fatigue et émoi dans la voix du responsable du Parcours culturel. «Je suis triste que ce soit fini, soupire-t-il. Ce week-end, j'ai vécu des choses tellement fantastiques!» Ali Sylejmani tire un excellent bilan de cette seconde édition. La manifestation se fixait comme objectif de donner la parole aux jeunes et aux personnes qui travaillent avec eux tout en favorisant l'échange interculturel. «Le but a été atteint même avant le début de la manifestation, constate Ali Sylejmani. Lors du travail de préparation, des liens se sont tissés. Les jeunes sont allés à la rencontre de l'autre.»
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région jeudi et vendredi ont toutefois terni le bilan du Parcours culturel. Une quinzaine d'activités ont été annulées sur la place Centrale pour cause de bourrasques. «Il s'agissait de l'un des piliers du programme, regrette Madeleine Betschart, conservatrice du Musée Schwab. Les participants du premier Parcours culturel avaient mis sur pied des animations pour attirer l'attention du public sur le kiosque Stop au racisme».
Installée sur place Centrale, cette caravane d'information a suscité l'intérêt des Biennois, comme le confirme son responsable, Jérôme Tokpa. «On ne pouvait rêver mieux pour notre association», se réjouit le secrétaire général du Carrefour de réflexion et d'action contre le racisme anti-Noir (CRAN). Jérôme Tokpa estime à une centaine le nombre de personnes qui se sont arrêtées pour échanger des idées: «J'ai remarqué qu'en ville de Bienne, les jeunes sont plus sensibles aux problèmes liés au racisme. Certaines personnes plus âgées n'ont pas témoigné de la même ouverture d'esprit.» Toujours sur la place Centrale, la performance de l'artiste Gianni Vasari a remporté un véritable succès.
Les animations organisées dans les gymnases et au Centre de formation professionnelle ont également attiré les foules. «Je retiendrai tout particulièrement le projet commun entre une classe de gymnase et la 10e année d'intégration, relève Madeleine Betschart. Par leur collaboration, ces jeunes ont réalisé qu'ils avaient énormément de choses en commun
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