Un seul monde
XÉNOPHOBIE À LA PLAGE
Mauvais exemple pour les enfants
«On n’est plus chez nous».
Aux deux dames installées un dimanche au bord du lac à Saint-Prex, près du port Taillecou, je souhaite exprimer toute ma réprobation.D’origine étrangère, ma famille et moi-même nous sommes installés à quelques pas d’elles afin de passer – tout comme elles d’ailleurs – un dimanche en toute tranquillité.Quelle n’a pas été ma surprise de nous voir repoussés avec ces propos déplorables… «Allez ailleurs», «On n’est plus chez nous!» Juste après leur départ, nous avons eu le plaisir de rencontrer des Suisses qui avaient visiblement une toute autre image de l’humanité… Il s’agissait d’individus sans préjugés, sans peur d’approcher, de discuter et de sourire aux gens. Habitant en Bretagne, ce couple suisse d’un certain âge (mais très jeune d’esprit, contrairement aux dames), était d’une grandeur d’âme que je souhaite à celles-ci d’acquérir au plus vite.Mon fils (né en Suisse) étant trop jeune pour saisir la signification de mots comme «xénophobie», je lui ai expliqué que ces dames «pas gentilles du tout» n’étaient que de pauvres gens. (…) A l’avenir, j’espère qu’elles feront preuve de plus de courtoisie, surtout en présence de jeunes enfants!
Mauvais exemple pour les enfants
«On n’est plus chez nous».
Aux deux dames installées un dimanche au bord du lac à Saint-Prex, près du port Taillecou, je souhaite exprimer toute ma réprobation.D’origine étrangère, ma famille et moi-même nous sommes installés à quelques pas d’elles afin de passer – tout comme elles d’ailleurs – un dimanche en toute tranquillité.Quelle n’a pas été ma surprise de nous voir repoussés avec ces propos déplorables… «Allez ailleurs», «On n’est plus chez nous!» Juste après leur départ, nous avons eu le plaisir de rencontrer des Suisses qui avaient visiblement une toute autre image de l’humanité… Il s’agissait d’individus sans préjugés, sans peur d’approcher, de discuter et de sourire aux gens. Habitant en Bretagne, ce couple suisse d’un certain âge (mais très jeune d’esprit, contrairement aux dames), était d’une grandeur d’âme que je souhaite à celles-ci d’acquérir au plus vite.Mon fils (né en Suisse) étant trop jeune pour saisir la signification de mots comme «xénophobie», je lui ai expliqué que ces dames «pas gentilles du tout» n’étaient que de pauvres gens. (…) A l’avenir, j’espère qu’elles feront preuve de plus de courtoisie, surtout en présence de jeunes enfants!
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