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Diffusion: jeudi 24 août 2006, 20:05 sur TSR 1
Vendredi 25 août 2006 à 0h45 sur TSR1
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Lundi 28 août 2006 à 10h30 et 15h00 sur TSR2
TP/Sans papiers [TSR]
D'après les estimations officielles, plus de 100'000 clandestins vivent et travaillent dans l'ombre de la prospérité suisse. Ils lavent notre linge sale et notre vaisselle, préparent nos plats du jour, prennent soin de nos bébés et de nos aînés, mais ils n'existent pas. Le réalisateur Andreas Hoessli en a pourtant rencontré plusieurs qu'il a suivi pendant des mois. Ces "sans papiers" ou plutôt ces "sans permis de travail" racontent à visage découvert leur vie quotidienne. Des témoignages poignants qui, en prévision de la prochaine votation fédérale, relancent le débat sur la régularisation des clandestins.
On les assimile souvent à des criminels, des travailleurs au noir, des demandeurs d'asile ou des dealers. Mais le quotidien des sans-papiers est tout autre. Etablis en Suisse depuis plusieurs années, ils exercent des métiers jugés « peu attractifs » par les helvètes dans les domaines de l'agriculture, de la construction et de l'hôtellerie notamment. La plupart des sans-papiers sont des femmes, dont celles qui cherchent à fuir les traditions de leur pays. Elles ne touchent aucune aide sociale, elles n'ont pas déposé de demande d'asile. Beaucoup d'entre elles paient même des charges sociales et un impôt à la source. Elles proviennent de pays hors de l'Union Européenne : Amérique latine, Philippines, Serbie, Monténégro, Macédoine, etc. Des pays pour lesquels des permis de travail ne sont délivrés qu'aux travailleurs hautement qualifiés.
Après avoir cherché en vain des sans-papiers qui acceptent de témoigner face à la caméra en Suisse alémanique, où le sujet est tabou, Andreas Hoessli s'est tourné vers la Suisse romande, où une certaine « tolérance » prévaut de la part de l'opinion publique et des autorités, à l'image de la demande de régularisation de 5'000 sans-papiers dans le domaine des employés de maison déposée par le canton de Genève. De janvier 2005 à mars 2006, le réalisateur y a rencontré Jakup, Gabriela, Lourdes et Alfonso, Myriam et son fils Jan, Elena et ses deux filles, Dayana, Melissa et Gabriela. Ces personnes sont en Suisse depuis 8, 12 voire 14 ans. Elles ont un travail, un logement et une vraie vie sociale. Elles ne se cachent pas, même si elles vivent souvent dans la peur du renvoi. Jakup, travaille ainsi chez un vigneron à Begnins, Lourdes est femme de ménage et Alfonso photographe à Renens, Myriam est aide-soignante et Elena travaille dans un hôtel, toutes deux à Genève. A 17 ans, Gabriela termine sa scolarité. Comme beaucoup d'enfants de sans-papiers, l'Etat lui garantit sa scolarité obligatoire. Mais elle sait également que son statut ne lui permettra pas de trouver de place d'apprentissage.
Chacun à sa manière illustre le paradoxe des sans-papiers : des personnes économiquement et socialement intégrées, mais indésirables aux yeux de la loi. Et que la nouvelle loi sur les étrangers soumise à votation le 24 septembre concernera tout particulièrement.
On les assimile souvent à des criminels, des travailleurs au noir, des demandeurs d'asile ou des dealers. Mais le quotidien des sans-papiers est tout autre. Etablis en Suisse depuis plusieurs années, ils exercent des métiers jugés « peu attractifs » par les helvètes dans les domaines de l'agriculture, de la construction et de l'hôtellerie notamment. La plupart des sans-papiers sont des femmes, dont celles qui cherchent à fuir les traditions de leur pays. Elles ne touchent aucune aide sociale, elles n'ont pas déposé de demande d'asile. Beaucoup d'entre elles paient même des charges sociales et un impôt à la source. Elles proviennent de pays hors de l'Union Européenne : Amérique latine, Philippines, Serbie, Monténégro, Macédoine, etc. Des pays pour lesquels des permis de travail ne sont délivrés qu'aux travailleurs hautement qualifiés.
Après avoir cherché en vain des sans-papiers qui acceptent de témoigner face à la caméra en Suisse alémanique, où le sujet est tabou, Andreas Hoessli s'est tourné vers la Suisse romande, où une certaine « tolérance » prévaut de la part de l'opinion publique et des autorités, à l'image de la demande de régularisation de 5'000 sans-papiers dans le domaine des employés de maison déposée par le canton de Genève. De janvier 2005 à mars 2006, le réalisateur y a rencontré Jakup, Gabriela, Lourdes et Alfonso, Myriam et son fils Jan, Elena et ses deux filles, Dayana, Melissa et Gabriela. Ces personnes sont en Suisse depuis 8, 12 voire 14 ans. Elles ont un travail, un logement et une vraie vie sociale. Elles ne se cachent pas, même si elles vivent souvent dans la peur du renvoi. Jakup, travaille ainsi chez un vigneron à Begnins, Lourdes est femme de ménage et Alfonso photographe à Renens, Myriam est aide-soignante et Elena travaille dans un hôtel, toutes deux à Genève. A 17 ans, Gabriela termine sa scolarité. Comme beaucoup d'enfants de sans-papiers, l'Etat lui garantit sa scolarité obligatoire. Mais elle sait également que son statut ne lui permettra pas de trouver de place d'apprentissage.
Chacun à sa manière illustre le paradoxe des sans-papiers : des personnes économiquement et socialement intégrées, mais indésirables aux yeux de la loi. Et que la nouvelle loi sur les étrangers soumise à votation le 24 septembre concernera tout particulièrement.
1 commentaire:
J'ai travaillé dans un EMS de 50 lits, nous étions 17 nationalités de 4 continents. Sans les étrangers, la maison n'aurait pas pu 'tourner' ...
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