Lire l'interview de Thomas Christen par Valérie de Graffenried dans le Temps - Suisse
Questions à Thomas Christen, secrétaire général du PS sur les votations asile/étrangers du 24 septembre.
Extrait:
Le sondage GfS publié vendredi démontre que les lois sur l'asile et sur les étrangers seraient aujourd'hui acceptées par respectivement 54% et 59% des votants. Mais surtout, il souligne que seuls 51% de vos sympathisants sont prêts à vous suivre pour les combattre. De quoi vous inquiéter, non?
Thomas Christen: Je ne nie pas qu'il y a encore du travail. Que 30% de nos sympathisants s'apprêtent à adopter ces lois, comme le laisse entendre le sondage, est un chiffre beaucoup trop haut. Mais relativisons les choses: il s'agit du premier sondage depuis la rentrée politique et la campagne est encore à ses débuts. Il reste encore quatre semaines: tout peut donc changer. Nous sommes confiants: une large majorité de notre électorat nous suivra le 24 septembre.
- Mais en 1999 déjà, lors de la votation sur l'actuelle loi sur l'asile, 46% de vos sympathisants l'avaient soutenue contre la recommandation de votre parti. N'êtes-vous pas parvenus à tirer des leçons de ce problème de mobilisation?
- Ce n'est pas comparable. Les lois sur lesquelles nous allons voter dépassent vraiment les bornes. Mais nous sommes conscients qu'il y a encore beaucoup d'efforts à fournir pour démontrer pourquoi ces lois sont inutiles, inhumaines et coûteuses. Nous estimons surtout qu'avec ces lois, on risque de renvoyer des personnes persécutées dans leur pays, sans pour autant mieux lutter contre les abus.
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