En réponse à l’interview de Christoph Blocher intitulée «On diabolise la personne pour pouvoir dire que c’est la loi du diable» ( 24 heures du 28 juin 2006):
Enfin Christoph Blocher reconnaît que ses services ont commis une erreur dans le cas du requérant d’asile Stanley Van Tha! Il en aura fallu du temps… Ce Birman a été renvoyé par les autorités suisses en mars 2004 et a été condamné dans son pays à dix-neuf ans de prison.
L’an dernier, notre Ministre de la Justice déclarait devant le Parlement ne pas connaître ce cas. Une excuse facile pour ne pas avoir à admettre l’erreur d’appréciation du dossier commise par l’Office des migrations.
Dommage que M. Blocher n’admette qu’une seule erreur.
Car Amnesty International a connaissance d’au moins quatre cas de requérants d’asile renvoyés de Suisse, arrêtés à leur retour dans leur pays d’origine, emprisonnés et même torturés. Des erreurs graves qui ne sont sans doute que la pointe visible de l’iceberg.
La révision de la loi sur l’asile conduira à une multiplication de ces cas dramatiques. En effet, comment juger si une personne est en danger dans son pays si on refuse d’étudier son dossier parce qu’elle n’a pas de papiers d’identité? Ironie du sort, Stanley Van Tha, lui, avait bel et bien un passeport. Mais l’Office des migrations avait trouvé peu crédible le fait qu’il ait pu obtenir un passeport de la part du gouvernement qui le persécutait!La loi sur l’asile viole le droit fondamental à chercher asile dans un autre pays. une raison suffisante pour voter non.
Denise Graf, Amnesty International, Chaumont (NE)
Enfin Christoph Blocher reconnaît que ses services ont commis une erreur dans le cas du requérant d’asile Stanley Van Tha! Il en aura fallu du temps… Ce Birman a été renvoyé par les autorités suisses en mars 2004 et a été condamné dans son pays à dix-neuf ans de prison.
L’an dernier, notre Ministre de la Justice déclarait devant le Parlement ne pas connaître ce cas. Une excuse facile pour ne pas avoir à admettre l’erreur d’appréciation du dossier commise par l’Office des migrations.
Dommage que M. Blocher n’admette qu’une seule erreur.
Car Amnesty International a connaissance d’au moins quatre cas de requérants d’asile renvoyés de Suisse, arrêtés à leur retour dans leur pays d’origine, emprisonnés et même torturés. Des erreurs graves qui ne sont sans doute que la pointe visible de l’iceberg.
La révision de la loi sur l’asile conduira à une multiplication de ces cas dramatiques. En effet, comment juger si une personne est en danger dans son pays si on refuse d’étudier son dossier parce qu’elle n’a pas de papiers d’identité? Ironie du sort, Stanley Van Tha, lui, avait bel et bien un passeport. Mais l’Office des migrations avait trouvé peu crédible le fait qu’il ait pu obtenir un passeport de la part du gouvernement qui le persécutait!La loi sur l’asile viole le droit fondamental à chercher asile dans un autre pays. une raison suffisante pour voter non.
Denise Graf, Amnesty International, Chaumont (NE)
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