mercredi 8 février 2006

L'aide sociale de 3e classe attend au contour les migrants indésirables

Lire l'article de Michael Rodriguez dans le Courrier sur la réorganisation de l'asile dans le canton de Vaud

Extraits:
Selon leur sensibilité politique, les députés vaudois se font une idée très variable de l'aide à apporter aux requérants d'asile et aux sans-papiers qui se trouvent dans le besoin. Pour la droite, il s'agit avant tout d'aider... à partir les requérants déboutés ou frappés de non-entrée en matière, ainsi que les sans-papiers. C'est en effet au nom d'une politique «dissuasive et cohérente» que le député radical Gérard Bühlmann a plaidé hier pour que l'aide d'urgence concédée à ces migrants jugés indésirables reste au niveau minimal que le Conseil d'Etat lui a fixé dans son projet...
La nouvelle loi entérine en effet le principe d'une aide sociale de troisième classe, introduit par le législateur fédéral. Selon ce principe, les requérants d'asile déboutés ou frappés de non-entrée en matière ainsi que les sans-papiers, n'auront droit qu'à une aide minimale, octroyée autant que possible en nature. Dans le canton de Vaud, celle-ci correspondrait grosso modo à 240 francs par mois et par personne, soit deux fois moins que l'assistance perçue par les réfugiés reconnus comme tels. Rappelons que ces derniers touchent déjà un montant inférieur de moitié à l'aide sociale vaudoise...

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