Hier après-midi, le Grand Conseil a voté par 78 voix contre 74 et 3 abstentions la prise en considération d’une motion et son renvoi au Conseil d’Etat pour élaboration d’un projet de loi ou de décret. En d’autres termes, le Parlement exige un gel de l’application des mesures de contrainte sur les requérants d’asile déboutés issus du groupe des «523». Il demande aussi la levée de l’interdiction de travailler et propose la création d’une commission consultative d’experts chargée de réexaminer les dossiers en cause.
«Si les gens veulent bafouer ainsi la démocratie, je ne m’exprime pas.» Après un an de crise autour du dossier de l’asile, le conseiller d’Etat Jean-Claude Mermoud s’est cette fois énervé. Il faut dire qu’hier, en fin de débat sur le sort des requérants déboutés issus du groupe des «523», le ministre n’a pas pu s’exprimer. Car après plus d’une heure de discussions sur une motion du radical Serge Melly, les députés ont abrégé — comme ils en ont le droit — les joutes verbales et passé directement au vote. Ce qui a privé de tribune le magistrat UDC.
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