Le Service de santé infirmier pour les requérants d’asile (SSIRA) a licencié douze personnes, soit la moitié de l’effectif. Dans un contexte tendu, Alain Pécoud, le directeur de la Policlinique médicale universitaire (PMU), a proposé des indemnités et des postes au CHUV.
24heures est allé interviewé Alain Pecoud le directeur de la PMU, outre les 12 licenciements d'ores et déjà effectués, c'est la suppression complète de ce service qui se profile à l'horizon:
— Lorsque les requérants arrivent chez nous à Yverdon, Lausanne (Montchoisi) et Clarens, ils rencontrent des infirmiers soignants de proximité. C’est le «gate keeping», un système de tri assez unique en Suisse qui permet de traiter 70% des demandes sur place et qui intéressait notre assureur unique (Helsana). Avec l’arrivée de nouveaux assureurs, ce système pourrait ne plus être admis. Mais le SSIRA serait utile pour d’autres populations vulnérables pour lesquelles nous avons développé des compétences d’accueil. Il y a les NEM (non-entrée en matière), en forte augmentation, mais aussi des clandestins et des personnes sans domicile fixe.
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