Les requérants d'asile dont la décision de renvoi est entrée en force ne pourront plus exercer d'activité lucrative dans le canton. Telle est la décision prise hier par le Département des institutions et des relations extérieures (DIRE). Par cette politique, le DIRE adapte la pratique cantonale en matière de travail des requérants sur la Loi fédérale sur l'asile (LAsi). Cette mesure ne touche pas le groupe des «523», soit les 330 requérants qui bénéficient pour la plupart du moratoire, mais vise en priorité les 175 Erythréens et Ethiopiens écartés d'office par la circulaire Metzler. Une décision particulièrement
pernicieuse selon Cesla Amarelle, vice-présidente du Parti socialiste vaudois, puisque ces personnes, qui ne peuvent pas faire office des mesures de contraintes (elles viennent de pays où les renvois ne sont pas exigibles) sont condamnées à l'aide sociale. «Ils sont pris en sandwich ici et en plus privés de leur droit de travail». De plus, cette décision intervient alors que le droit à l'aide sociale d'urgence pour les requérants a été réintroduit. Cesla Amarelle: «Dans ce contexte, le seul objectif politique de cette mesure est de finir par dire que ces gens sont des assistés qui coûtent cher à la société»
Brève info lue dans 24heures et lecourrier
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