mercredi 13 avril 2005

Après les deux renvois forcés: les réactions...


La Une de 24heures
Dans le Journal La Liberté (et dans le Courrier), Jérôme Cachin revient en détail sur le renvoi par la force des deux frères Monténégrins. Il révèle qu'ils ont été laissé à l'aéroport de Podgorica sans effets personnels ni argent...
Si le Conseil d'Etat se garde bien d'émettre le moindre communiqué sur cette affaire, elle fait grand bruit dans les médias: la crise de l'Asile est rallumée.
Les acteurs en page 3 de 24heures:

Les réactions des partis politiques sont les suivantes : le POP demande une rupture claire de la collégialité et dénonce le double discours du gouvernement.
Les verts dénoncent le précédent dangereux de l'expulsion de personnes qui entraient dans le cadre de la définition de la circulaire Metzler et le timing malheureux de l'événement.
Dans 24heures, c'est par la belle plume de son rédacteur en chef Jacques Poget, que la voix de la "raison vaudoise" s'exprime:
"Deux hommes menottés, embarqués de force dans un avion à destination du pays qu'ils voulaient quitter à jamais: l'«exception vaudoise» est bien morte. La conséquence immédiate de ce premier recours aux mesures de contrainte a été, autre première, le blocage symbolique des institutions: le Grand Conseil paralysé en pleine séance, voilà qui manifeste la profondeur du fossé.

Car il ne s'agit pas d'un simple bras de fer entre les autorités et un groupe d'activistes, c'est la société tout entière qui est divisée. Les Eglises, les partis, l'opinion - et, de toute évidence, le gouvernement, avec des cas de conscience douloureux."

L'issue qu'il espère est celle du compromis dans la ligne des Eglises ou de Jean Martin, se concentrer sur les cas les plus exposés : familles et femmes seules.
"En termes crus, l'abandon de requérants célibataires serait la seule manière de faire pression sur le Conseil d'Etat - ou de lui donner une justification - pour qu'il arrache à Berne de nouvelles régularisations."
Oui, mais voilà bien le problème, peut-on faire confiance à Jean-Claude Mermoud ?
La réaction de Philippe Barraud dans commentaires.com est tout autre:
L’attitude des conseillers d’Etat vaudois de gauche dans l’affaire des requérants déboutés est inadmissible. Se poser en belles âmes pour laisser le sale boulot aux autres est indigne de cette fonction. Ils doivent démissionner.

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